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Grandes cultures Des marges sous pression dans le monde

© Cédric Faimali/GFA

Selon les experts, les marges des producteurs en grandes cultures subissent une pression soutenue dans le monde entier. Néanmoins en France, elles ont été plus solides en 2018 et devraient se maintenir en 2019.

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Les marges des producteurs de grandes cultures font face à une pression soutenue dans le monde entier, à l’exception du Brésil et du Royaume-Uni, où la faiblesse des devises a contribué à la hausse des prix à la ferme, selon le rapport de Rabobank publié le jeudi 22 novembre 2018.

Tensions avec la Chine

Les marges des agriculteurs américains se sont légèrement redressées en 2018, mais devraient encore baisser en 2019. Les perspectives deviennent de plus en plus incertaines en raison de la montée des tensions commerciales avec la Chine, premier importateur mondial de soja. Les agriculteurs brésiliens récoltent les fruits de cette situation car leurs exportations vers la Chine ne sont pas entravées.

Sécheresse en Europe et en Australie

« En Europe et en Australie, les rendements sont le facteur le plus important de la variation des marges des producteurs de grandes cultures », a déclaré Harry Smit, analyste principal des intrants agricoles chez Rabobank. « L’impact négatif de la sécheresse a exercé des pressions sur les marges de 2018 en Pologne, aux Pays-Bas et dans certaines régions de l’Australie. »

En moyenne, l’amélioration des prix ne peut compenser la baisse des rendements.

Les perspectives pour 2019 pour ces régions incluent une reprise des marges liée à une hausse des rendements, mais les prix des cultures ne changeront pas beaucoup.

La France et le Royaume-Uni n’ont pas été aussi durement touchés par la sécheresse et ces pays enregistrent des marges plus solides en 2018 qui devraient se maintenir en 2019.

F.M.

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